blog - pat l'expat au Caire

Merci Marine, Natasha, Shaïma, Aurélia, Caroline, Florence, Bito, Samira, Karen, Leila...

 

Merci Momo, Shady, Julien, Antoine, Alexandre, Nader, Damien et Damien, Guillaume, Adrien...

...pour ce super WE in Dahab en votre compagnie :) 

Nous sommes partis en avion ce matin avec Marine, Aurélia, Natasha, Momo, Damien, Antoine et d'autres pour un long WE à Dahab (Dahab en octobre 2007) .  Nous y retrouverons Shaïma et Julien...

C'est probablement mon dernier séjour au bord de la Mer Rouge avant longtemps :(

Que de souvenir à Dahab : L'un des plus mémorable fût sans doute cet impressionnant orage de grêle en avril 2007 (ICI) . J'étais avec ma sœur et mes neveux qui venaient découvrir la douce chaleur du Sud Sinaï !

Ce fût aussi le baptême de Momo (celui de plongée bien sûr !)

Mais de Dahab me restera surtout le souvenir de soirées interminables entre potes, à dîner au bord de l'eau, affalés dans de profonds coussins... et avec plus d'une fois le "Tota" comme dernier repaire... 

Tout se bouscule dans ma tête. J'ai encore pas mal de chose à régler au bureau et pourtant, à mon retour, il ne me restera plus qu'une petite semaine avant le grand départ !

Et puis il y a encore le déménagement à assurer !

Je vais profiter de ce long WE pour reprendre un souffle d'air (qui ne manque jamais à Dahab) et dire au revoir aux petits poissons :) 

Excellente journée, hier, au Club Mohamed Ali.

Il n'y avait vraiment pas besoin de se mouiller la nuque avant d'entrer dans l'eau !!!

Cette forteresse, largement restaurée, est minuscule (2200m²) comparée à celle du Caire. Mais les deux datent de la même époques et leur construction fût initiée par le grand Saladin, fondateur de la dynastie ayoubide.

Les Croisés avait déjà jetés leur dévolu sur cet éperon rocheux (que l'on appelle aussi l'île de corail ou l'île du Pharaon), à quelques encablures de la côte qui mène de Taba à Nuweiba. Cette position leur permettait de protéger les pélerins qui allaient de Jérusalem à Sainte-Catherine.

Au XIIème siècle, c'est au tour des ayoubides d'occuper cette fortification qui baigne dans les eaux turquoises du golf d'Aquaba et lui donner son aspect actuel... 

C'est une petite ballade sympa, qui prend à peine une heure. 

(Hotel Sofitel, Taba Heights, 30 mai 2008)

Il faut avouer que c'était bien tentant et que c'était in fine ce pourquoi j'avais choisi Taba : Je ne pouvais pas quitter l'Egype alors que Petra, la fascinante capitale des Nabatéens, était si près !

3h30 de bateau et de bus depuis l'hôtel et le tour est joué.

Les visas : Les jordaniens les font pour la journée !

Les photos au retour...

Le Club Mohamed Ali est un endroit paisible à moins de 5 km du centre ville. Piscine, transats, palmiers et décor sympa.

On y passe quelques heures à prendre le soleil en sirotant une bière au bord de l'eau. C'est comme beaucoup d'endroit de ce type le repère d'une jeunesse dorée (ainsi que d'expats) qui en profitent pour  se delasser en petite tenue, draguer ou bien boire loin des regards de la capitale bien pensante.

Je m'y rends parfois avec quelques amis afin de casser la monotonie du WE. Rien n'a vraiment changé depuis trois ans que je connais la place, sauf peut-être les parasols sponsorirés et le coût de l'entrée qui a augmenté, comme beaucoup de chose,  plus vite que l'inflation !

Tout au bout d'une grande pelouse ou paissent toujours un cheval blanc et quelques vaches, cet étrange monument en bronze, flanqué contre un phare improblable...

Au loin, les tours du beau quartier de Maadi.

Après-midi sympa dans ce vaste canyon, classé réserve naturelle (?!) et situé à moins de deux kilomètres du Carrefour (oui, la grande surface !) de Maadi !

C'est juste à la sortie du Caire, pour ceux qui ne connaissent pas :)

L'expérience d'une "piétonne cairote" !

Rachid (destination du WE dernier) est une ville portuaire de 40 000 habitants qui se situe sur la branche occidentale du Nil, quelques kilomètres avant que ce dernier aille rejoindre la mer Méditerranée quelques 6000 km en aval des lacs Tana et Victoria !

Cette cité maintenant provinciale fut durant des centaines d'années le plus grand port d'Egypte avant d'être distancée au XIXème siècle par sa puissante voisine, Alexandrie.

Rosette est le nom que lui donnérent les Français en débarquant avec Bonaparte en 1798. C'est là que l'on trouva la fameuse "Pierre de Rosette" qui occupa durant de longues années tous les scientifiques qui tentaient de déchiffrer les hiéroglyphes...

Rachid est maintenant une petite ville tranquille et agréable, peu visitée par les touristes. On y trouve de nombreuses maisons du XVIII ème, patiemment restaurées et facilement reconnaissables à leur murs faits de briques colorées jointées de mortier blanc (une de ces maisons accueille le Musée de la ville), des mosquées centenaires, un vieux moulin et un authentique bain turc. Le large fleuve, sur lequel est pratiqué la pisciculture en filet,  permet d'agréables sorties en bateau.

Rachid, c'est enfin ses taxis jaunes et verts qui apportent encore plus à la couleur locale...

Le week-end dernier a été de nouveau l'occasion de (re)visiter les 2 monastères qui se trouvent entre Suez at Hurghada, à quelques dizaines de kilomètres de la mer Rouge...

Fondé au IV Siècle, celui de Saint Antoine le Grand est le plus ancien au monde ; Il est occupé sans interruption depuis plus de 16 siècles !!!

Le WE dernier a été l'occasion de renouer, après quelques mois de destinations plus "culturelles", avec les sorties au bord de la mer. Je dois avouer que la température de l'eau reste encore un peu juste à l'aune de nos habitudes d'expat (car en dessous de 20° point de salut :), mais les rayons du soleil se sont  généreusement chargés de réchauffer nos corps un peu blêmes...

Nous avions, avec Julien et Stéphane, choisi Ain Soukna comme destination ; A peine à 1h30 du Caire ( mais sur la Mer Rouge !!!)

WE de calme, de détente, de silence et d'air pur... qui tranche avec la folle  du Caire.

Hier, après-midi au Saqqarah Country Club, histoire de profiter du soleil et d'une eau pas encore trop fraîche ! C'est sûrement la dernière fois que nous y mettions les pieds car la nouvelle direction voit beaucoup trop loin :

L'entrée était jusqu'a ces jours-ci à moins de 10 euros la journée, déjeuner compris. Ils veulent maintenant devenir un "vrai club" : 4000 euros pour devenir membre et 1000 euros par an pour profiter des activités !!!

Je pense personnellement qu'ils sont un peu à côté de la plaque...

Le bohneur du soir, c'était la soirée organisée par Florent et ses colocs de la rue Marashly à Zamalek (adresse mythique que des VI se transmettent depuis des années et où j'ai participé à de folles bringues dès 2004).

Comme à l'habitude, des dizaines d'invités de tous horizons et toutes nationalités et une fête qui dure jusqu'à l'aube !

Merci Florent...

Un accord a été signé cette semaine entre la Bibliothèque du Congrès américain et l'UNESCO ; Un prototype a été présenté à la presse...

Cette fois, le projet de bibliothèque mondiale semble bien lancé et on devrait en découvrir les richesses numérisées dès 2008.

C'est en 2005 que James Hadley Billigton, patron de la "Library of Congress" (plus ancienne institution fédérale américaine -1800- et accessoirement plus grande bibliothèque du monde) a jeté les bases  de ce projet pharaonique.

Plusieurs pays vont participer au gigantesque projet, mais seulement cinq institutions, hormis celle du Congrès, vont voir leur fond numériser à grande échelle : Les bibliothéque nationales du Brésil, de Russie et d'Egypte, dont la fameuse Bibliotheca Alexandrina.

Cette bibliothéque universelle et gratuite devrait être accessible en arabe, chinois, anglais, français, russe, espagnol et portugais

Article du Figaro sur James Hadley Billington

Article sur matinternet.qc

Et cerise sur le gâteau : Le site web du projet en question. Juste cinq pages de texte qu'ils n'ont pas été foutu de traduire... ca promet :)

http://www.worlddigitallibrary.org/project/english/index....

(Sur le route de Ste Catherine, 14 octobre 2007)

(*) En arabe : tout droit en suivant le chemin

La ville Le village de Dahab n'est pas fini, et ne le sera sans doute jamais !

Partout des constructions en plan depuis des mois, des magasins pas encore ouverts, des terrasses abandonnées aux embruns et des petits hôtels hypertrophiés par les ajouts successifs !

C'est pour ça qu'on y retourne sans cesse...

Je crois qu'on aime bien son côté hors du temps, de notre temps : celui de la consommation à outrance, du fric et du tape à l'oeil.

(cela fait bien longtemps qu'aucun d'entre nous n'a mis les pieds à Sharm El Sheikh, sa voisine d'une petite centaine de km, anéantie par le pognon : Tout là-bas n'est qu'hôtels de luxe qui bouffent le bord de mer, que plages privatives, casinos et enseignes en russe. Une riviera disneyland....)

Dahab, c'est aussi un grand nombre d'hôtels de catégorie très moyenne (parfois en dessous de ça!) qui offrent  des chambres de 5 à 15 euros pour les plus fauchés (ou ceux qui préfèrent claquer leur argent dans les activités qu'ils préfèrent).

Dahab, c'est encore (et c'est cela qui la différencie de tout les camps et éco-lodges qui bordes la côte du golf d'Aqaba) l'éventail total des loisirs "sinaïques" : Plongée, snorkling, surf, kite-surf, équitation, quad, ballades dans le désert et j'en passe...

Quand on s'y retrouve, en bande d'amis, chacun choisit d'organiser sa journée selon ses goûts, et les "terrasses" du bord de mer deviennent alors, naturellement,  le lieux privilégié des rassemblements des petits déjeuners et des dîners tardifs !!! (dimanche soir, nous étions 18 à table!)

Ces "terrasses" ou l'on se vautre à même le sol dans des coussins moelleux restent pour moi le véritable signe distinctif de Dahab...

Plus de détails demain........ où le jour d'après....

(Ramada Resort, 29 juillet 2007)

(29 juillet 2007)

Nous rentrons (8 potes cairottes) d'un petit WE à Ras Sudr, au bord de la Mer Rouge, sur la côte occidentale du Sinaï; un peu éreinté (surtout moi!) par une nuit trop courte.

Il faut dire que de jouer comme des gamins avec le toboggan de la piscine à 3 heures du mat, cela se paye... :)

Ajouté à cela des journées à plus de 40° et des nuits à plus de 30° en ce moment, il n'y avait vraiment que dans l'eau (et encore) qu'on pouvait trouver un peu de fraîcheur.

Le plus dur en fait, c'était d'atteindre le bord de l'eau depuis le transat en marchant sur ce sable terriblement brûlant. 

Lors des chaudes nuits cairotes (parfois plus de 30° à 22h !), on cherche la fraîcheur, qui sur les ponts de la capitale, qui dans les bras du Nil.

Des dizaines de félouques attendent ainsi tous les soirs sur les berges du centre ville que des groupes d'amis, de collègues ou des familles les choisissent pour aller tourner sans cesse entre deux ponts qu'elles ne peuvent franchir (elles sont souvent trop hautes!).

La recette préfèrée des Français : Une bonne occasion (là c'était le départ prochain et définitif de Magalie), une décision tardive en fin d'après-midi, des coups de téléphone rapides pour réunir une ou deux heures plus tard un petit groupe d'amis ; chacun apporte ce qu'il a à la maison, boissons diverses, snack, fromage et charcuterie pour ceux qui sont revenus de France il y a peu, et beaucoup de glaçons :)

Pour moins de 15 euros (et parfois quelques minutes d'attente), c'est alors parti pour 2 ou 3 heures loin du bruit, de la bousculade et des gaz d'échappement...

(Quand on a un brin plus de temps pour la préparation, on choisit la formule pique-nique buffet !)

Construit par un architecte français dans le style mauresque pour Saïd Pacha, le Palais de Gézira fut totalement rénové et réaménagé par le Khédive Ismaël, Vice-roi d'Egypte, afin d'accueillir dignement l'Impératrice Eugénie qui représentait la France pour les festivités cèlébrant l'ouverture du Canal de Suez. C'était en 1869.

Le palais devint un hôtel dès 1879. C'est dans les années 1970 que le groupe Marriott s'en porta acquéreur et en 1981 que furent adjointes les deux tours de 22 étages qui dénaturent évidemment un peu l'ensemble...

L'endroit reste néanmoins un havre de verdure et de quiétude au centre du Caire, sauf peut-être en plein coeur de l'été ou il devient difficile d'éviter la foule en provenance du Golf...

(Saqquarah Country Club, 26 mai 2007)

(Ain-Soukna, 19 mai 2007)

Minuscule album colonne de gauche

(19 mai 2007)

Retour d'Ain-Soukna, au bord de la mer Rouge. A moins d'une heure et demie du Caire !!!

Week-end détente au Stella di Mare avec une bande de potes, dont ces cinq là...

"Machos", c'est juste le titre du post !  :)

Un bel endroit pour un bel après-midi !

 

Il faut bien l'admettre, le Monastère Ste Catherine est plutôt petit.

Je ne parle pas de la pagaille quand des dizaines de touristes se pressent chaque jour dés l'ouverture des portes (c'est limité de 9h à midi!) et viennent obstruer l'étroit passage qui mène d'un côté (à gauche) au Buisson Ardent, et de l'autre (à droite) à l'église de la Transfiguration.

Pour des raisons évidentes de quiétude, ni la mosquée, ni la prodigieuse bibliothèque qui renferme des milliers de manuscrits ne se visitent....

Le manque d'espace se fait aussi sentir au cimetière ! C'est pourquoi depuis des centaines d'années les moines sont enterrés dans les plus vieilles tombes, dont on "vide" le contenu pour le déposer dans l'ossuaire : Les crânes d'un côté, le reste des ossements de l'autre....